Press-book
Nice, le 3
février 2003
Dans ma vie d’écrivain, il fut un temps où je courais après les
articles de presse, les interviews à la radio et les reportages télévisés.
Après, j’ai laissé tomber. Trop d’énergie à consacrer… J’ai préféré mettre cette
énergie à disposition pour l’écriture proprement dite.
C’est bien normal d’avoir cherché à valoriser mes bouquins
puisque je suis un écrivain auto-édité. C’est un choix dès le départ : je ne
voulais pas perdre de temps à rechercher un éditeur. Là encore, il y avait une
très grande dose d’énergie à perdre en « pure perte » (cela s’appelle un
pléonasme mais c’est pour bien vous montrer que ce qui est perdu ne peut plus
être gagné… Tiens !, en voilà un autre de pléonasme… Décidément !)
Je vous disais donc que j’ai dû m’occuper de tout : écrire,
éditer mes livres, faire l’attaché de presse, vendre les bouquins, encaisser les
capitaux, investir immédiatement pour ne pas payer d’impôts… Non, je déconne.
Les deux dernières occupations ont été réduites à leur strict minimum. Pour
l’instant, car je n’ai pas encore dit mon dernier mot.
Bon !, le press-book donc. J’en ai constitué un que pour mes deux
premiers livres écrits. « Le roman du SEL » fait partie de ces deux-là. Est-ce
que les articles de presse m’ont vraiment aidé à vendre cet ouvrage dans le
grand public ? Je ne le pense pas. « Le roman du SEL » s’est surtout vendu parmi
les associations SEL et grâce au bouche à oreille.
Le press-book ne sert donc à rien ? Oui, il faut bien l’admettre.
Il y a aujourd’hui une technique de promotion qui est peut-être bien plus
efficace : le web. C’est la raison pour laquelle je me suis cassé le trognon à
en créer un pour ce livre consacré au SEL tout particulièrement. On verra bien
ce que cela donne à la longue.
Aujourd’hui, je me fiche éperdument des articles de presse mais
je vais vous en montrer un ou deux quand même. Aujourd’hui, je suis bien plus
flatté de savoir qu’un petit éditeur de province a cherché récemment à plagier
« Le roman du SEL ». J’étais en colère mais flatté de constater que les deux
plus grands diffuseurs en ligne – j’ai nommé « Amazon.com » et « Alapage.com » -
proposaient mon livre à la vente SANS MON ACCORD ! Que s’est-il passé au
juste ?, je ne sais pas ; l’issue du procès le dira. Aujourd’hui, je crois
uniquement au succès de « The French LETS saga » et j’en ai complètement oublié
la version française. A ce jour, je sais que plusieurs exemplaires sont lus en
Australie, aux USA, Grande Bretagne, Allemagne, Canada, etc. Et cela me fait
bien plus plaisir que de lire le texte maladroit d’un journaliste de presse
locale qui a voulu vous passer de la pommade avec le peu de moyens dont il
dispose.
J’écris tout cela pour me souvenir de l’état d’esprit dans lequel
je me trouve aujourd’hui et pour bien comprendre plus tard pourquoi j’ai accepté
de m’échiner pendant plus de quatre mois sur la traduction d’un bouquin de 460
pages. J’ai écrit ces dernières années plus de vingt livres et chacun a une
histoire (en plus de celle qui est racontée dans le livre en question). Parmi
tous ces cursus, « Le roman du SEL » occupera une place à part : six ans après
sa publication, il fait toujours parler de lui. Je savais bien que j’avais
choisi pour thèmes d’écriture des sujets indémodables !
Allez !, jetons un œil sur ces fameux articles de presse chargés
de sublimer vos ouvrages pour la nuit des temps :
Article de "Nice
Matin" du 23 février 1999

Article de "Nice
Matin" du 9 avril 1999

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